Jason Bajada baigne dès son plus jeune âge dans un monde où français et anglais cohabitent en symbiose: de son père, il tient l’amour du premier, et de sa mère, le second. Après un élan notoire à titre d’auteur-compositeur-interprète dans la langue de Shakespeare, Bajada fait le saut dans la cour de Gainsbourg.
Complètement délié du sentiment d’imposteur qui le hantait à l’égard de la pulsion de Molière, l’artiste s’émancipe donc de ses craintes et plonge tête première dans l’aventure francophone en livrant une proposition de taille : Le résultat de mes bêtises.
Difficile ici de parler de suite (sans pour autant renier les salués Loveshit et The Sound Your Life Makes), Bajada opte plutôt pour le renouveau. Jonglant entre le roots, la pop planante et les synthétiseurs 80’s, et marqué de précieuses collaborations (François Lafontaine, José Major, Joe Grass, Camille Poliquin et Adèle Trottier-Rivard, Mark Bell) l’album témoigne d’un bonheur renouvelé, d’un « post-tristesse » allégé – ponctué ici et là par de brefs accès de mélancolie.
Près de trois ans après Le résultat de mes bêtises, Jason Bajada revient d’une longue aventure amoureuse complexe, ardente et tortueuse. Et c’est de là que vient Volcano, lancé à l’hiver 2016 et qualifié de « Tranquillement explosif, bouillant, profond » par le Devoir.
Après ces deux escales en français, c’est de nouveau en anglais que les compositions de Jason Bajada émergent. Un processus d’écriture empreint d’une intense charge émotive, au cours duquel l’artiste se livre complètement afin de traverser un dur chapitre. Son nouvel album double qui en découle, véritable collection de 20 chansons intitulée Loveshit II (Blondie & the Backstabberz), est disponible dès maintenant.